Par Nicolas
Date de clôture du projet : 09/06/2022
Objectif levée de fond : 3000
Par Nicolas
Rejoignez l’aventure Camel’Idées de l’Atlantique pour dépolluer le littoral atlantique à l’aide de dromadaires !
Ecologie, solidarité et tourisme au sein d’un même projet ! C’est Camel’Idées de l’Atlantique!
En apportant votre soutien, vous devenez un pilier dans la construction de ce projet écologique, respectueux de l’histoire, atypique et en harmonie avec les éléments Terre et Océan.
Avant la loi du 19 juin 1857 relative à l’assainissement et de mise en culture des Landes de Gascogne et la fixation des dunes d’Aquitaine, les Landes ont souvent été comparées à un petit Sahara. Dès 1803, des membres de la société d’agriculture se penchent sérieusement sur la question des camélidés. Les grands travaux de nettoyage de la forêt et le transport de marchandises pourraient tirer profit de ces solides bêtes. Antoine de Sauvage se lance dans l’aventure en 1827 en introduisant les dromadaires, et ces derniers accomplissent le travail attendu :
L’expérience se poursuit durant une quarantaine d’années.
Par ses actions, l’association souhaite agir afin de préserver la flore, la faune, les dunes et la forêt du littoral atlantique, ainsi que les plages des Landes de Gascogne, en collectant les déchets résiduels rejetés par l’océan.
L’association peut aussi intervenir sur des travaux agricoles bio et des travaux de nettoyage forestier en zones protégées.
La collecte de déchets du littoral s’effectue au moyen d’une caravane composée de camélidés, et d’acteurs volontaires (touristes ou bénévoles), convaincus que l’on peut prendre du plaisir à œuvrer dans le domaine de l’écologie.
L’alliance collaborative unique reposant sur le polyptyque Terre/Mer/Forêt/Homme/Animal renforce la conscience collective, et permet de sensibiliser les non-initiés à l’importance du respect et de l’équilibre de l’environnement.
En accompagnant le groupe le long des plages, la caravane permet de faire découvrir et d’observer les différentes zones du littoral Atlantique entre deux points uniques sur la côte d’argent : du courant de Huchet à la dune du Pilat.
Les dunes sont de véritables digues naturelles contre la fureur de la mer, et elles jouent aussi un rôle de coupe-vent.
Elles constituent une réserve de sable sans laquelle les côtes subiraient une forte érosion. Elles forment un obstacle qui protège la forêt, mais aussi les réserves souterraines d’eau douce proches de la côte contre le sel.
Étouffement des mammifères marins, asphyxie des océans et danger pour l’Homme, cette pollution a des conséquences irréversibles sur l’environnement.
Les déchets plastiques quasiment indestructibles se fragmentent en morceaux de plus en plus petits. Ce plastique émet des gaz à effet de serre et, par conséquent, contribue aussi au réchauffement climatique.
100% de ces déchets sont d’origine humaine.
La plage “carte postale”, propre et stérile, n’est pas “naturelle” !
C’est souvent le résultat du nettoyage mécanique et systématique qui dénature le paysage réel (tout aussi séduisant…), en éliminant tout ce que vent, houle et marées déposent sur la grève, y compris la précieuse laisse de mer (algues, herbes marines, bois flottés, coquillages…).
Non sélectif, le nettoyage mécanique prélève la laisse de mer et de grandes quantités de sable (jusqu’à 80 % de la récolte !). Il modifie en outre la compacité du sable, le rendant très volatile.
Le nettoyage manuel, lui, participe au maintien du volume de sable et des dunes.
Préservant la laisse de mer, il permet aux premiers bourrelets de sable de se former en haut de plage. En résulte un développement végétal qui renforce progressivement la stabilité et l’engraissement des dunes, remparts naturels face au changement climatique (élévation du niveau de la mer, intensification des tempêtes).
Les laisses de mer et dunes associées offrent des habitats naturels pour de nombreuses espèces. La laisse de mer préservée par le nettoyage manuel est, en outre, à la base d’une chaîne alimentaire vitale pour les multiples animaux de la plage : d’abord les insectes, puis les oiseaux (gravelot à collier interrompu, sterne naine…), qui utilisent la plage comme un espace de reproduction, d’alimentation, de repos et de refuge.
Là où le nettoyage mécanique (cribleuse, ratisseuse, lisseuse…) constitue une source de nuisances multiples (émissions de CO2, bruits, circulation d’engins…), le nettoyage manuel préserve parfaitement la salubrité, la sécurité et la tranquillité publiques.
Partout où il est mis en place, le nettoyage manuel s’avère une alternative budgétairement intéressante, car moins onéreuse que le nettoyage mécanique, qui suppose des dépenses élevées (investissement, fonctionnement et maintenance des matériels, traitement des matériaux collectés).
Là où le nettoyage mécanique récupère indifféremment déchets, sable et laisse de mer, rendant leur traitement difficile et coûteux, le ramassage manuel caractérise et isole les déchets anthropiques (déchets endogènes, verre, métaux, bouteilles en plastiques…), favorise le recyclage et la valorisation.
Il permet de sensibiliser le public à l’environnement et à son respect, de modifier sa perception et ses comportements, d’impliquer les agents et les prestataires et de valoriser leur travail, de favoriser des dynamiques citoyennes (notamment autour des actions collectives bénévoles de nettoyage manuel).
Camél’Idées de l’Atlantique
Le bébé et dernier arrivé dans l’association. Il a rejoint l’équipe le 9 juin 2021 afin de renforcer le projet et d’apporter une compagnie à Dino.
Mario est un jeune Turkoman de 11 mois doux, sociable et bénéficiant d’une forte capacité cognitive. Il vivait en troupeau à Aix en Provence avant de faire ce long voyage pour intégrer le projet.
Natif d’un père chameau et d’une mère dromadaire, Mario est recensé dans l’univers des chameliers de France comme étant un animal qui deviendra à terme très grand et puissant.
Le premier dromadaire de l’association. Dino est le croisement d’un dromadaire et d’un chameau, c’est un Turkoman. Il possède une forte capacité de bât et produit de la laine en hiver (cachemire). Dino est né dans un cirque. Depuis sa première année, il vivait heureux dans une ferme charentaise sans stress et au rythme des tracteurs. Trop âgé pour continuer à s’en occuper, son précédent maître, confiant du projet que propose l’association, a fait le choix de nous le céder. Aujourd’hui âgé de 7 ans, très gentil, affectueux et attachant, il vit en pleine nature landaise.
Dino aime le contact avec le public. C’est un animal très sociable et curieux. Avec sa tête d’ange, il sait comment obtenir les caresses !
Visionnez le reportage diffusé sur TF1 : https://youtu.be/jDksGQ4B3gQ
Chaque €uro collecté permettra de nous engager sur de nouvelles collectes et ainsi ramasser davantage de déchets pour une littoral plus propre et préservé.
Afin de donner une plus grande envergure à notre projet nous devons nous équiper de matériels adaptés et sur mesure pour nos deux Turkomans Dino et Mario.
Le projet a démarré. Pour poursuivre son développement et accroitre son impact sur l’environnement, il est nécessaire de trouver des fonds et des subventions permettant le bon fonctionnement de l’association à travers les différents postes de dépenses cités un peu plus haut.
Vous avez le pouvoir de sensibiliser les personnes autour de vous sur la pollution par les déchets et de nous aider à améliorer les connaissances scientifiques. Les données que nous allons collecter nous permettent d’interpeller les politiques et les industriels.
Plus nous serons mobilisés, plus nous aurons du poids et plus nous pourrons faire changer les lois et la production.
Le nettoyage manuel crée un cercle vertueux avec les citoyens.
Il permet de sensibiliser le public à l’environnement et à son respect, de modifier sa perception et ses comportements, d’impliquer les agents et les prestataires et de valoriser leur travail, de favoriser des dynamiques citoyennes (notamment autour des actions collectives bénévoles de nettoyage manuel).